L’immunothérapie, un traitement prometteur contre le cancer

Pendant plusieurs années, de nombreux médecins et chercheurs ont tenté de comprendre et de soigner le cancer. C’est ainsi que la radiothérapie a été développée à partir de 20e siècle. Ensuite, il y a eu la chimiothérapie qui a été découverte pendant la Seconde Guerre Mondiale. La dernière innovation en termes de traitement du cancer est l’immunothérapie. Cette nouvelle solution s’avère très efficace et surtout prometteuse. Nous allons voir ce qu’il en est dans la suite de cet article. 

L’immunothérapie, qu’est-ce que c’est ? 

C’est en tentant de comprendre la réaction du système immunitaire face aux cellules cancéreuses que l’immunothérapie a été développée. Ce nouveau traitement consiste à stimuler le système immunitaire de l’organisme de façon à ce qu’il reconnaisse facilement les cellules cancéreuses pour les éliminer. Il existe deux types d’immunothérapie : 

  • L’immunothérapie passive : Ce traitement consiste à administrer de l’interféron alpha au patient. Ces molécules agissent comme des défenses supplémentaires pour aider l’organisme à lutter contre les cellules cancéreuses.  
  • L’immunothérapie active : ici, l’objectif est de stimuler l’organisme pour qu’il fabrique lui-même ses propres défenses immunitaires. 

L’immunothérapie présente deux avantages majeurs : il ne nécessite pas une hospitalisation et contrairement à d’autres traitements (comme la chimiothérapie), il ne provoque pas beaucoup d’effets secondaires. Mais, pour l’instant, le traitement est appliqué seulement à une minorité de cancers. Avec le temps, on obtiendra certainement un véritable traitement qui pourra changer la vie des patients.  

Les molécules d’immunothérapie : ce qu’il faut savoir 

Lors du traitement d’immunothérapie, deux types de molécules sont utilisés : l’interféron alpha et les anticorps monoclonaux. 

  • Les anticorps monoclonaux

Il s’agit d’anticorps fabriqués en laboratoire à partir d’un clone de cellule. Durant le traitement, ils sont administrés au patient en perfusion intraveineuse. Une fois dans l’organisme, ils repèrent et bloquent certains mécanismes spécifiques des cellules cancéreuses. Dans certains cas, ils repèrent la cellule cancéreuse elle-même et procèdent à son élimination par le système immunitaire. Parmi les anticorps monoclonaux utilisés, on retrouve : le nivolumab, l’ipilimumab et le pembrolizumab.  

  • L’interféron alpha

L’immunothérapie par interféron est généralement utilisée en complément de la chirurgie. Le traitement commence après l’opération et dure 12 à 18 mois en fonction de la dose prescrite. L’interféron alpha peut être administré soit par voie intraveineuse soit par injection sous-cutanée. Cependant, c’est un traitement qui présente des effets secondaires non négligeables. En effet, il peut provoquer chez le patient l’apparition d’un état dépressif ou sa dégradation. C’est pour cela qu’il n’est pas recommandé aux patients qui souffrent de maladies auto-immunes ou de troubles dépressifs. 

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